Tunisie : Le FSN réagit à l’interdiction de ses activités dans le Grand-Tunis

Réagissant à l’interdiction de ses activités dans le Grand-Tunis, le Front de salut national (FSN) estime que cette décision porte atteinte aux acquis démocratiques en Tunisie, tout en exprimant son attachement «à poursuivre son engagement pacifique jusqu’au retour de la légalité démocratique dans le pays».

Le FSN a rappelé que les forces de l’ordre ont procédé mardi dernier à la fermeture de la rue menant au siège du parti Al-Irada, et que la conférence de presse qu’il devait organisé hier lui a été interdite, coïncidant avec la fermeture des sièges du parti Ennahdha sur l’ensemble du territoire de la république et l’arrestation de ses dirigeants.

«L’arrestation de Rached Ghannouchi, de Mohamed Goumani et de Belgacem Hassen, et les poursuites engagées à leur encontre pour leur participation à une conférence organisée par le Front de salut national, à l’occasion du premier anniversaire de sa fondation, représente un procès d’opinion, et une tentative d’extirper des forces d’opposition, en les empêchant de jouer leur rôle national», lit-on encore dans le communiqué du Front d’opposition initié par Ahmed Nejib Chebbi.

Tout en condamnant «ces politiques qui représentent une menace des acquis du pays dans le domaine des libertés et de démocratie, le FSN a exprimé sa solidarité avec tous les prisonniers politiques» et a également réaffirmé son attachement «à poursuivre son rôle et son engagement pacifique jusqu’au retour de la légalité démocratique dans le pays».

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