Le smartphone de l’universitaire et activiste politique Chaima Issa, incarcérée et poursuivie en justice pour complot contre la sûreté de l’Etat, a-t-il été utilisé après sa saisie pour envoyer des messages politiques?
C’est ce que l’enquête demandée par le comité de défense des détenus politiques dans le cadre de cette affaire devrait révéler.
Le comité a dénoncé des «pratiques douteuses prouvant l’intention de manipuler les objets saisis auprès des détenus», en faisant part de l’envoi récemment de messages à certains activistes politiques les appelant à rejoindre un soi-disant «groupe de réflexion», et ce en utilisant l’une des applications des réseaux sociaux via le smartphone de Chaïma Issa, alors que cet appareil avait été saisi depuis le jour de l’arrestation de l’activiste politique, en février dernier.
Dans un communiqué publié dimanche 23 avril 2023, le comité de défense fait porter la responsabilité d’un tel acte à «ceux auxquels la loi a attribué la responsabilité de garder les objets saisis», en exigeant l’ouverture d’une enquête urgente et transparente pour déterminer l’identité de la partie qui est derrière cet acte.
Le comite se réserve le droit de «porter plainte contre tous ceux dont on prouvera l’implication dans ces actes criminels».
I. B.
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