Afin de dénoncer le report de l’examen de la demande de sa libération, l’ancien maire d’Ezzahra Rayen Hamzaoui en détention depuis le 18 mai dernier a décidé d’entamer une grève de la faim en prison.
La Chambre d’accusation spécialisée dans les affaires terroristes près du tribunal d’appel de Tunis a décidé, jeudi dernier, de reporter l’examen de la demande de libération de Rayen Hamzaoui au 31 août, précise son comité de défense qui a réitéré son opposition aux poursuites visant son client, d’autant que celles-ci ont été lancées «sur la base d’un témoignage effectué par individu dont l’intégrité mentale n’a pas été prouvée».
Estimant être victime d’une injustice et afin de dénoncer le report de l’examen de la demande de sa libération, Rayen Hamzaoui a décidé d’entamer une grève de la faim en prison, ajoute encore le comité de défense.
Y. N.
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