La ministre allemande des Affaires étrangères, l’écologiste Annalena Baerbock s’est jointe au chœur de critiques du nouvel accord migratoire entre l’Union européenne (UE) et la Tunisie, affirmant que les droits de l’homme et les vices de procédure excluent cet accord en tant que modèle pour l’avenir.
Sa lettre à la Commission européenne met en lumière le conflit interne de l’UE entre ceux qui poursuivent des politiques toujours plus dures pour mettre fin à l’immigration clandestine et d’autres qui mettent l’accent sur les considérations humanitaires et les lacunes du marché du travail.
L’Italie, les Pays-Bas et les institutions européennes ont signé en juillet l’accord avec la Tunisie, promettant une aide à Tunis en échange d’une plus grande répression contre les passeurs et d’un contrôle plus strict des départs par voie maritime de la part de la Tunisie.
L’Italie, où la Première ministre anti-immigration Giorgia Meloni est engagée dans une bataille difficile pour tenir ses promesses électorales de réduire les arrivées par voie maritime de réfugiés et de migrants en provenance d’Afrique, a été la cheville ouvrière de l’accord avec la Tunisie qu’elle a salué comme un «véritable partenariat».
I. B.
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