La militante des droits de l’homme et féministe, Yosra Frawes ancienne présidente de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) a annoncé, dans la nuit du mercredi 4 au jeudi 5 octobre qu’entame une grève de la faim « pour la libération des prisonniers politiques ainsi que l’abandon de toutes les charges contre les personnes inquiétées pour leurs opinions ou leur activisme politique».
«Je l’ai jamais fait au cours de mes 44 ans passés, mais là, ça devient indispensable….Oui je m’en fou des idées qu’ils.elles défendent, des courants politiques qu’ils.elles représentent, pour moi ce qui compte vraiment et doit à vrai dire compter pour nous tous.tes, c’est bien la liberté de chacun.e dans ses choix, ses idées et ses appartenances tant qu’ils et elles les défendent pacifiquement ! Basta !», a-t-elle écrit dans un post publié sur sa page Facebook.
Elle emboîte ainsi le pas à plusieurs politiciens, avocats, dirigeants de l’opposition et militants, qui dénoncent des atteintes aux droits et aux libertés et qui soutiennent les détenus dans l’affaire dite de complot contre la sûreté de l’Etat, eux même en grève de la faim «afin de réclamer leur remise en liberté, estimant qu’ils sont visés par une affaires montée de toutes pièces, visant à museler l’opposition».
Y. N.
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