Lors d’une réunion d’urgence du Forum social du Maghreb (FSM) à laquelle ont participé des militants de la Palestine, les participants ont considéré la guerre contre les Palestiniens comme une guerre inégale de châtiment et de génocide perpétrée par l’occupation sioniste contre les civils dans la bande de Gaza.
Cette responsabilité n’incombe pas seulement à l’État raciste d’Israël, mais également à tous les pays occidentaux en raison de leur alignement flagrant sur l’agression. Ils portent une responsabilité morale, politique et historique directe pour les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis par les forces d’occupation sionistes contre des civils innocents, notamment des meurtres, des bombardements, des destructions, ainsi que l’imposition d’un blocus complet sur la bande de Gaza, empêchant l’entrée de carburants essentiels et de nourriture, coupant l’eau et l’électricité, ce qui a exacerbé la situation humanitaire affectant les établissements de santé, les hôpitaux, les ambulances et les travailleurs de la santé qui ont été ciblés.
Nous, au Forum social du Maghreb :
• Condamnons les massacres commis contre les Palestiniens à Gaza, y compris les meurtres, les destructions, les déplacements et la guerre génocidaire constituant des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, cette guerre odieuse, avec la participation directe des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et d’autres pays, ainsi que la collusion honteuse de certains gouvernements arabes, vise les enfants, les femmes, les personnes âgées, les journalistes, les hôpitaux, les églises, les mosquées.
• Appelons à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel, à l’ouverture des frontières et à la fourniture d’une aide humanitaire, médicale, d’eau et de nourriture. Nous rejetons fermement tous les plans sionistes visant à déplacer le peuple de Gaza en les terrorisant, en les intimidant et en les tuant.
• Soutenons le droit inaliénable du peuple palestinien à la résistance, tel que défini dans la résolution 2625 des Nations Unies, qui reconnaît la «légitimité de la lutte» des peuples pour l’indépendance, l’intégrité régionale, l’unité nationale et la libération du colonialisme, de la discrimination raciale, et de l’occupation étrangère par tous les moyens disponibles.
• Condamnons l’alignement américain et européen sur l’entité sioniste raciste pour perpétrer de nouveaux massacres contre le peuple palestinien, en violation flagrante des résolutions des Nations Unies et du droit international.
• Nous condamnons également les décisions de certains pays européens de criminaliser le soutien à la résistance palestinienne et de condamner les crimes de l’occupation israélienne, à l’instar de la décision française. De telles actions ont un impact négatif sur les libertés individuelles et collectives de ces pays, en particulier la liberté d’expression pour les communautés maghrébines et machrékiennes qui se voient refuser le droit d’exprimer leur soutien à la juste cause palestinienne, exposées à l’arrestation, à l’emprisonnement, et aux amendes.
• Dénonçons la diffusion d’informations trompeuses par les médias internationaux, qui s’alignent complètement sur l’État d’occupation israélien et utilisent les médias et les réseaux sociaux pour restreindre le discours palestinien et de solidarité dans le monde entier.
• Nous condamnons également le ciblage direct des journalistes palestiniens, entraînant le martyre de 26 journalistes et de 10 travailleurs des médias. De plus, nous condamnons également l’interdiction d’entrée aux journalistes internationaux à Gaza pour effectuer leur travail et rapporter les faits sur le génocide en cours.
• Nous appelons à démanteler les mécanismes de complicité des entreprises, des institutions et des pays qui soutiennent l’État israélien d’apartheid et son appareil militaire, par le biais de mesures directes visant les producteurs d’armes, les services numériques, les services d’information et les produits connexes.
• Nous condamnons la position officielle des pays arabes et de la Ligue arabe, et nous les appelons à adopter des positions qui reflètent les aspirations de leurs peuples. Nous condamnons l’interdiction de l’expression de la solidarité avec le peuple palestinien par le régime algérien, et nous demandons spécifiquement au Maroc et à tous les pays normalisés avec l’entité sioniste de rompre immédiatement leurs relations.
Au sein du Forum social du Maghreb, nous condamnons vigoureusement ces crimes, qui s’ajoutent aux précédents commis contre la courageuse résistance du peuple palestinien dans sa lutte pour vaincre l’occupation, atteindre la libération et construire un État palestinien indépendant avec Jérusalem comme capitale.
Nous appelons à :
• Mettre fin immédiatement à la campagne génocidaire et à l’entrée immédiate d’aide humanitaire à Gaza, y compris la fourniture d’eau, de nourriture, de carburant et de fournitures médicales.
• Renforcer la campagne internationale de boycott, de désinvestissement et de sanctions contre l’État d’occupation, et révéler les grandes entreprises qui collaborent avec l’entité sioniste à travers les continents.
• Enquêter sur les crimes contre l’humanité commis par le régime israélien et ses complices à travers le monde.
• Appeler les mouvements sociaux, les institutions, les syndicats et les associations de la région du Maghreb à élargir leur solidarité avec le peuple palestinien en élaborant un programme de lutte, y compris des manifestations devant les ambassades participant à l’agression et en exhortant les institutions internationales à remplir leur devoir de protection du peuple palestinien, d’arrêt de l’agression et de fourniture d’aide.
Nous avons pris connaissance de «La Déclaration sur la Palestine» émise par le Sommet mondial des peuples, et comme le temps palestinien signifie davantage de sang, nous appelons les peuples du monde à répondre à l’appel à une mobilisation globale, en commençant par des manifestations et en descendant dans les rues le samedi 4 novembre pour soutenir la résistance palestinienne.
Nous saluons les positions des peuples, des mouvements sociaux, des syndicats, des institutions et des pays qui ont exprimé leur soutien clair aux luttes du peuple palestinien et à ses droits inaliénables, y compris le droit à l’autodétermination, le droit au retour, la libération des prisonniers des geôles de l’occupation, le démantèlement des colonies et la création de l’État palestinien avec Jérusalem comme capitale.
Communiqué.
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