Le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) organise une rencontre-débat, sur le thème ! «Dix ans après l’adoption de la constitution de la révolution en Tunisie 26 janvier 2014-26 janvier 2024». (Illustration : Kaïs Saïed élu (et prêtant serment) en 2019 en vertu de la constitution de 2014).
La rencontre aura lieu vendredi 26 janvier 2024 de 19h à 22h au CICP, 21ter rue Voltaire 75011 Paris, avec la participation de Sélim Ben Abdessalem et Nadia Chaabane, membres de l’Assemblée nationale constituante (ANC- 2011- 2014) et Adel Ltifi, historien et activiste politique.
«Au lieu et place d’une constitution progressiste garantissant les libertés fondamentales, fondée sur la séparation et l’équilibre des pouvoirs renforcées par l’existence de cinq instances constitutionnelles indépendantes, s’est imposée une constitution réactionnaire, autocratique, basée sur la concentration et la personnalisation du pouvoir, articulée autour de pôles répressifs et liberticides: l’un prétendant lutter contre la corruption, le second contre le terrorisme», lit-on dans le texte d’introduction de la rencontre-débat. Ses auteurs font allusion à la constitution promulguée en août 2022 sur une initiative du président de la république Kaïs Saïed qui avait, précédemment, fait abroger la constitution de 2014, décriée par une partie de la classe politique, y voyant les germes des désordres ayant marqué la vie politique dans le pays durant la «décennie noire», celle marquée par la participation des islamistes du parti Ennahdha au pouvoir : 2011-2021.
La rencontre peut être suivie sur la page FB du CRLDHT.
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