L’avocat Karim Krifa, membre dirigeant du Parti destourien libre (PDL), a déclaré hier, vendredi 9 février 2024, à la radio Son FM, que les dépassements commis par le pouvoir dans le dossier de Abir Moussi, peuvent être étudiés en tant qu’exemples d’abus contre les droits de l’homme. Vidéo.
Rappelons que la présidente du PDL est emprisonnée depuis octobre dernier, dans le cadre de plusieurs procès intentés contre elle, notamment par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie).
Selon Me Krifa les dépassements enregistrés dans le cadre de ce dossier sont innombrables, ajoutant qu’il était devenu clair que la commission électorale, qui a intenté l’un des procès contre Abir Moussi, «est en train de poursuivre en justice les candidats à l’élection présidentielle [prévue à la fin de cette année, Ndlr], qu’elle a perdu toute neutralité et qu’elle poursuit un agenda politique consistant à éliminer la candidate la plus sérieuse et qui dispose d’une large base populaire», a-t-il dit, par allusion à Mme Moussi, qui est donnée par la plupart des sondages d’opinion comme la principale concurrente au président Kaïs Saïed, qui sera très probablement candidat à sa propre succession.
«Me Abir Moussi est emprisonnée parce qu’elle est une candidate sérieuse, capable de disputer réellement le siège de la présidence de la république» [au président Saïed, Ndlr], a dit Me Krifa.
I. B. (avec Anba Tounes).
Donnez votre avis