La présidente du Parti destourien libre (PDL) Abir Moussi comparaîtra demain, mercredi 21 février 2024, devant le juge d’instruction dans le cadre de la plainte déposée à son encontre par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie).
Me Ali Bejaoui Tayachi membre du comité de défense et dirigeant du PDL a rappelé que Abir Moussi, en détention depuis le 3 octobre, devait être entendue le 13 février, mais l’affaire avait été reportée au 21 février, en soulignant que l’Isie a porté plainte sur la base de l’article 24 du décret 54, et ce, suite aux déclarations de la cheffe du Parti destourien, avocate de son état, qui avait indiqué lors d’une conférence que l’Instance a falsifié les résultats des élections.
«Mes confrères et moi avons demandé à la direction de la prison d’assurer le transport de Me Moussi dans des conditions adéquates à bord d’un véhicule médicalisé en vue de son état de santé… », a lancé Me Bejaoui Tayachi.
Le Comité de défense, qui dénonce un acharnement contre Abir Moussi, estime qu’elle n’a fait qu’exprimer son opinion, «que de nombreux observateurs et parties ont également exprimée», estimant que les poursuites engagées contre la présidente du PDL s’apparentent un harcèlement et une tentative de l’exclure de la prochaine présidentielle.
«Ils veulent porter atteinte au droit d’une femme, d’une présidente d’un parti, d’une candidate sérieuse, une patriote, une avocate (…) de présenter sa candidature à la présidentielle… Nous sommes attachés à ce droit et à cet acquis de la démocratie», a encore lancé l’avocat.
Y. N.
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