Le président de l’Union populaire républicaine (UPR) Lotfi Mraihi a reçu une nouvelle convocation et devra être entendu par la brigade centrale de lutte contre les crimes de télécommunications à Laouina, lundi 18 mars 2024 à 10h.
C’est ce qu’il a annoncé lui même ce vendredi 15 mars sur sa page Facebook, en dénonçant un acharnement et en pointant du doigt la responsabilité du président de la république : «Je suis une nouvelle fois poursuivi dans une nouvelle affaire et celle-ci ne peu qu’être une affaire liée à la liberté d’opinion…Il est clair qu’il s’agit d’une décision politique qui vient de Kaïs Saïed ou de personnes souhaitant se rapprocher de lui.. Quoi qu’il en soit étant garant du respect des libertés il en assume la responsabilité», a-t-il lancé dans une vidéo qu’il a partagée ce soir.
Pour Lotfi Mraihi, il s’agit d’une décision politique menée «contre toute personne sérieuse ayant de sérieuses chances à la prochaine présidentielle», et que le président au pouvoir «veut finalement être le seul à prendre part à la course aux élections pour arriver le premier….».
«Cela démontre qu’il n’a pas confiance en lui. Une personne qui a confiance en elle ne fait rien de cela et laisse place à la concurrence», a-t-il encore ajouté.
Le chef de l’UPR a par ailleurs estimé que «la justice aurait dû plutôt poursuivre le président de la république pour avoir qualifié les opposants des pires des noms en portant atteinte à leur dignité et en les accusant de trahison…»…
Rappelons que Lotfi Mraihi a été condamné, le 29 janvier dernier, à six mois de prison avec sursis pour offense au président de la République via les réseaux sociaux suite à une plainte déposée sur la base du décret 54 par la ministre de la justice, avait-t-il souligné.
Y. N.
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