Le déficit du bilan énergétique primaire de la Tunisie s’est légèrement accru de 1% en janvier 2024 par rapport à la même période de 2023, pour atteindre 0,44 million de tonnes équivalent pétrole (Mtep), redevances comprises.
Cette hausse est principalement due à la baisse de la production d’hydrocarbures, indique le rapport mensuel sur la situation énergétique de janvier 2024 publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.
Le taux d’indépendance énergétique, c’est-à-dire le rapport entre la production nationale d’énergies primaires (charbon, pétrole, gaz naturel, nucléaire, hydraulique, énergies renouvelables) et la consommation en énergie primaire, était de 42% en janvier 2024, contre 46% en janvier 2023.
Or, sans la redevance, le taux d’indépendance énergétique aurait été limité à 33% en janvier 2024, contre 38% à la même période en 2023.
Selon le rapport, les ressources en énergie primaire publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines, s’élevaient à 0,31 Mtep en janvier 2024, soit une baisse de 14% par rapport à la même période de l’année précédente, principalement due à la baisse de la production intérieure de pétrole brut et de gaz naturel.
Les ressources énergétiques primaires restent dominées par la production nationale de pétrole et de gaz, qui représentent tous deux 75% du total.
La demande d’énergie primaire a diminué de 6% entre janvier 2023 et janvier 2024, celle de gaz naturel a diminué de 12 %, tandis que celle de produits pétroliers a augmenté de 2%.
Il convient de noter que la demande en gaz naturel a diminué de 12% en raison des restrictions sur l’achat du gaz algérien. La Steg comptait sur les importations d’électricité pour répondre à l’ensemble de la demande nationale dans ce domaine.
La structure de la demande d’énergie primaire a légèrement changé, la part de la demande de produits pétroliers passant de 47% en janvier 2023 à 50% sur la même période en 2024. La part du gaz naturel est passée de 53% en janvier 2023 à 49% en janvier 2024.
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