La Cour de cassation a rejeté, ce mardi 28 mai 2024, toutes les demandes de libération soumises par les comités de défense des détenus dans l’affaire Instalingo.
On compte parmi les accusés, des blogueurs, des journalistes et des sécuritaires, ou encore d’anciens dirigeants, dont 12 ayant fait l’objet de mandats de dépôt dans cette affaire qui a éclaté en 2022, à l’instar du chef du parti islamiste Ennahdha Rached Ghannouchi, la journaliste Chada Haj Mbarek et l’ancien porte-parole du ministère de l’Intérieur Mohamed Ali Aroui.
Rappelons que la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Sousse avait décidé de renvoyer le dossier devant la cour criminelle et que les suspects dans cette affaire font face à de graves accusations, notamment « complot visant à modifier la structure de l’État, incitation à la violence en vue de provoquer des émeutes, des meurtres et des pillages sur le territoire tunisien et atteinte au président de la République.. ».
Y. N.