Liban : la thèse de la mort de Hassan Nasrallah se précise   

L’armée israélienne a annoncé ce samedi 28 septembre avoir «éliminé» Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah libanais, au lendemain de frappes aériennes sur le quartier général de son mouvement dans la banlieue sud de Beyrouth.

«Hassan Nasrallah est mort», a déclaré un porte-parole de l’armée, le lieutenant-colonel Nadav Shoshani, sur le réseau social X. Un autre porte-parole de l’armée, le capitaine David Avraham, a confirmé à l’Agence France presse que le chef du Hezbollah avait été «éliminé».

Reste que cette «mort» n’a été confirmée par aucune autorité au Liban, ni à fortiori en Iran, qui a ses entrées au sein du parti islamiste chiite libanais.

Après avoir soutenu toute la soirée d’hier que Nasrallah était en lieu sûr, le Hezbollah a affirmé ce matin, dans une déclaration à Reuters, qu’il a perdu tout contact avec son chef depuis hier après-midi. Ce qui, environ quinze heures après l’attaque massive israélienne, accrédite la thèse de la mort. Car s’il était encore vivant, Nasrallah aurait cherché à donner signe de vie, ne fut-ce qu’en essayant de contacter ses partisans, qui sont dans l’expectative depuis hier soir.

I. B.   

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