Présidentielle : la Troisième république appelle à voter Maghzaoui

Le parti de la Troisième république, dirigé par Olfa Hamdi, a annoncé son soutien à la candidature de Zouhair Maghzaoui (mouvement Echaâb), à la présidentielle du 6 octobre.     

Dans un communiqué publié mercredi 2 octobre 2024, le parti a indiqué être arrivé à une entente à ce sujet après un débat organisé au sein de ses structures, ajoutant avoir pris contact avec le concerné pour s’accorder sur une poursuite des concertations sur la base d’un accord sur les grandes lignes d’un programme visant à réformer les institutions de l’Etat et à servir les intérêts des Tunisiens.

Le parti de la Troisième république demande des amendements dans la constitution promulguée en 2022, tout en gardant les articles relatifs «à l’armée nationale et à sécurité intérieure et leur rôle dans la protection et la défense de la nation», laissant ainsi entendre que le système politique hyper-présidentiel mis en place par le président Kaïs Saïed pourrait être révisé.

La règle du travail commun s’orientera vers une politique de mobilisation des ressources de l’Etat, d’impulsion de la croissance et de la consommation et de garantie accordées aux investisseurs et aux grands projets, sans aggraver la charge fiscale pour les citoyens et tout en soutenant les petites et moyennes entreprises et les auto-entrepreneurs.

Le parti de Olfa Hamdi a pris note avec satisfaction de l’annonce par Maghzaoui de sa détermination à faire abroger le décret-loi n°54 de 2022 et toutes les poursuites judiciaires engagées sur la base de ce texte controversé, et à mettre en place dans les meilleurs délais la cour constitutionnelle, condition essentielle pour restaurer la confiance et faire de la Tunisie une destination pour l’investissement international.

Trois candidats sont en lice pour le Palais de Carthage: outre Maghzaoui, le président sortant Kaïs Saïed et l’homme d’affaires Ayachi Zammel, incarcéré depuis un mois, poursuivi en justice dans plusieurs affaires de… falsification de parrainages. Ses partisans parlent de procès politiques monté de toutes pièces pour l’empêcher de concourir pour la magistrature suprême.

I. B.

Donnez votre avis

Votre adresse email ne sera pas publique.