On en sait un peu plus sur les circonstances de la disparition de Meriem, la fillette de 3 ans, samedi dernier, au large de la plage de Ain Grenz, à Kélibia, dans le Cap Bon, au nord-est de la Tunisie.
Selon l’oncle de la fillette, Oussama, qui intervenait dans l’émission « Sbeh Ennas » sur les ondes de Mosaïque FM, ce lundi 30 juin 2025, et contrairement aux messages diffusés sur les réseaux sociaux, aucun des deux parents ne peut être tenu pour responsable de ce drame.
Meriem se trouvait dans une bouée gonflable attachée au maillot de bain de sa mère, quand un vent violent s’est brusquement levé, détachant la bouée qui a été rapidement emportée par la mer, a-t-il raconté, ajoutant que le père de Meriem, qui est un bon nageur, a essayé de suivre sa fille pendant plus de 40 minutes, sur une distance de 1,5 kilomètre mais les secours ne sont pas arrivés.
«Avec un zodiac (canot pneumatique) on aurait rattrapé Meriem en dix minutes. Mon frère a failli se noyer en essayant de la sauver», a déploré Oussama, en appelant toute personne disposant d’équipements de plongée à aider aux recherches, dans l’espoir de retrouver la petite Meriem ou, au moins, connaître son sort…
Après l’annonce du drame, des internautes se sont acharnés sur la mère de l’enfant, rendue seule responsable de la disparition de sa fille. Ce qui est pour le moins injuste et trahit chez les auteurs de ces critiques une mentalité misogyne aussi déplorable que stupide, car elle ajoute à la douleur d’une mère désespérée.
I. B.
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