Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a exprimé sa solidarité avec la journaliste Chadha Hadj Mbarek, en grève de la daim depuis dimanche dernier depuis sa cellule à la prison civile de Belli Nabeul.
Dans un communiqué publié ce samedi 27 septembre 2025, le Syndicat rappelle que la journaliste a eu recours à la grève de la faim afin de dénoncer le retard de audience en appel, après sa condamnation à 5 ans de prison en première instance le 5 février.
« Cette condamnation fait suite à son activité professionnelle au sein d’une société de production médiatique (Instalingo). Malgré plus de sept mois écoulés, aucune audience d’appel n’a été programmée à ce jour, ce qui met et en danger sa santé physique et psychologique », déplore le SNJT qui a appelé les autorités judiciaires à garantir à Chadha Hadj Mbarek le droit à un procès équitable en fixant rapidement la date de son audience en appel.
Le Syndicat a par ailleurs pointé du doigt la lenteur de la justice tunisienne, tout en exprimant sa pleine solidarité avec la journaliste qui pour sa part a lancé un cri d’alarme et appelé à à procès en appel afin qu’elle puisse se défendre.
Y. N.
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