L’autrice Nesrine Meddeb célèbre aujourd’hui un accomplissement majeur : la publication en français de son roman ‘‘Zarî‘at Iblīs’’ (‘‘La semence du diable’’, 2024), rendue possible grâce à la collaboration de partenaires passionnés et talentueux.
Djamal Guettala
Ce projet, qu’elle qualifie elle-même de «rêve devenu réalité», est le fruit d’un travail collectif réalisé en partenariat avec Arcadia Editions et son directeur, Walid Ahmed Ferchichi, romancier lui-même, dont le soutien indéfectible a permis de porter cette œuvre à un nouveau public.
Au cœur de cette adaptation se trouve le travail méticuleux de Karim Gammoudy, chargé de la traduction. En retranscrivant toute la richesse et la subtilité de l’ouvrage original, le traducteur a su respecter l’essence et le rythme de l’œuvre, au point que Nesrine Meddeb qualifie sa traduction de «véritable œuvre d’art». «Karim a su saisir l’âme du texte et offrir aux lecteurs francophones une expérience de lecture aussi fidèle qu’envoûtante», confie l’autrice, exprimant toute sa gratitude pour le travail accompli.
La préface de l’ouvrage a été confiée à l’écrivaine Wafa Ghorbel, dont le texte empreint d’émotion souligne toute la profondeur de ‘‘Zarî‘at Iblīs’’. Forte de son attachement au projet, Mme Ghorbel a apporté un soutien précieux, contribuant à valoriser le message universel de l’œuvre.
«J’espère que cette version française saura toucher de nouveaux lecteurs et éveiller en eux la même curiosité et fascination que celles qui m’ont inspirée en écrivant ce livre», confie Nesrine Meddeb, qui se dit fière de partager cette aventure avec des professionnels passionnés. Elle conclut en remerciant tous ceux qui l’ont soutenue depuis le début de son parcours et qui continuent de croire en son travail, des soutiens qu’elle considère comme une source de motivation et d’inspiration constante.
Avec cette version française de ‘‘Zarî‘at Iblīs’’, Nesrine Meddeb aspire à élargir encore l’audience de son œuvre, convaincue que cette nouvelle aventure littéraire saura émouvoir et captiver un large public.
Le titre du roman, ‘‘Zarî‘at Iblīs’’ ou «graine du diable» est une expression populaire souvent utilisée par les Tunisiens, y compris certaines Tunisiennes, pour désigner la femme en général et établir un lien entre elle et le diable.
N’est-ce pas Eve qui a incité Adam à manger le fruit interdit et qui a causé sa chute, selon la mythologie religieuse responsable de la déchéance de la condition féminine durant les siècles de décadence, et pas seulement dans le monde musulman ?
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