La campagne «Pour un Aïd propre» a porté ses fruits dans la majorité des villes tunisiennes, avec une bonne gestion du ramassage des déchets. On peut s’en réjouir, tout en espérant que ces actions ne soient pas ponctuelles mais généralisées partout et toute l’année…
Contrairement aux années précédentes où les déchets des moutons sacrifiés encombraient les quartiers et dégageaient une forte odeur nauséabonde, on a constaté, le jour de l’Aïd El-Kebir, mardi 21 août 2018, des rues beaucoup plus propres que d’habitude et moins de déchets débordant les bennes d’ordures.
La mise en place de bennes d’ordures spéciales pour collecter les peaux de mouton, la distribution des sacs poubelles et l’augmentation du nombre d’agents de propreté se sont avérées une excellente initiative. Grâce à la conjugaison des efforts des autorités publiques et des services municipaux, le pari a été en partie gagné.
Ce constat a été fait notamment à Raoued, Ariana, Tataouine, Kairouan, Sfax et dans d’autres villes où les municipalités ont mis en place un système de gestion des déchets qui a été plus ou moins respecté par les citoyens. Certains quartiers à l’instar de la cité Ghazela, à l’Ariana, étaient même plus propres que les jours ordinaires.
N’empêche que certains habitants ont continué à se plaindre de la saleté, comme au Bardo ou encore à Bab Saadoun, pour ne citer que ces deux quartiers de Tunis.
Y. N.
Pour un Aïd propre : Gestion des déchets dans les villes tunisiennes
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