Les militants du Parti destourien libre (PDL) ont observé ce matin, samedi 19 juillet 2025, un sit-in de protestation devant la représentation des Nations Unies à Tunis, au quartier des Berges du Lac, pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme un harcèlement judiciaire de la présidente de leur parti, Me Abir Moussi, incarcérée depuis le 3 octobre 2023 et poursuivie dans plusieurs affaires et pour des accusations pouvant lui coûter la peine de mort.
Les manifestants ont dénoncé les mauvaises conditions de détention de Mme Moussi, qui a été transférée de la prison de Manouba (Tunis), à celle de Belli (Nabeul) puis, dernièrement, à celle de Bulla Regia (Jendouba).
Ils ont aussi souligné la détérioration de l’état de santé de leur leader en raison de ces conditions de détention, qualifiées de déplorables et d’inhumaines. Et appelé les autorités judiciaires à respecter le droit de Mme Moussi à un procès équitable où la voix de la défense est entendue et prise en considération.
Les partisans de Mme Moussi ont passé en revue ce qu’ils considèrent comme des entorses aux lois tunisiennes dans les procès intentés à leur cheffe, estimant que les accusations portées contre elle ne sont pas étayées par des preuves matérielles et qu’elle est en train de subir un harcèlement judiciaire visant à l’empêcher de jouir de ses droits politiques et civiques, notamment celui de se présenter aux suffrages de ses compatriotes.
En manifestant devant le siège de l’organisation onusienne à Tunis, les partisans du PDL cherchent clairement à donner une dimension internationale à leur combat pour la libération de leur leader.
I. B.
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