La Tunisie cherche à accélérer sa transition énergétique

Face à la hausse des prix de l’énergie sur le marché mondial et à l’aggravation de son déficit énergétique qui approche des 60%, la Tunisie cherche aujourd’hui à accélérer sa transition énergétique qui a pris beaucoup de retard.

Le projet d’«Appui à une transition énergétique tunisienne accélérée», qui vise à mieux valoriser le potentiel de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables dans le pays, s’articule autour de quatre principaux domaines d’intervention : l’amélioration des conditions-cadres de la transition énergétique, l’optimisation de la gestion du secteur de l’efficacité énergétique, l’amélioration de la qualité et de la qualification dans le secteur privé et le soutien aux solutions innovantes pour la contribution du système électrique à la transition énergétique.

L’Allemagne partenaire de la transition énergétique en Tunisie

Le contrat d’exécution relatif à ce projet a été signé jeudi 7 juillet 2022 à Tunis, entre le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, la Société tunisienne d’électricité et de gaz (Steg), l’Agence nationale de maîtrise de l’énergie (ANME) et l’Agence de coopération allemande pour le développement (GIZ), en présence de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie Neila Nouira Gongi.

La cérémonie s’est déroulée en marge d’un atelier sur la planification opérationnelle dudit projet pour présenter ses objectifs et son plan de mise en œuvre pour une durée de 3 ans (2022-2025), comme l’indique un communiqué de la Steg.

Pourquoi la Tunisie doit-elle accélérer sa transition énergétique ?

Le projet témoigne de l’engagement de la Tunisie dans la transition énergétique, avec pour objectif de produire 35% d’électricité à partir de sources d’énergie renouvelables d’ici 2030 et de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 45% par rapport à 2010. Objectifs ambitieux s’il en est, sachant que la Tunisie s’est engagée depuis le milieu des années 1990 dans le domaine de la maîtrise de l’énergie et des énergies renouvelables, avec un bilan des plus maigres : les énergies renouvelables représentent encore, 30 ans après, moins de 5% de la consommation énergétique.

I. B. (avec Tap).

Commentaire (1)

Anouer Juil 10, 2022 at 12:02AM

Les universitaires sont la juste pour constater, parler, faire des coréférences et encore parler, faire des rapports copiés sur des rapports des thèses copiées sur des thèses souvent basées sur des informations erronées.
Fournir, et subventionner légèrement par exemple des panneaux solaires et de l’éolien pour les particuliers c’est nettement mieux que de financer des projets de grandes entreprises dont les financements se perdent dans la corruption et les méandres de l’incompétence.
Le tunisien rural, le citadin des cités populaires, le tunisien qui n’a pas fait beaucoup d’études à un caution intellectuel supérieur à un universitaire et à celui du même rang de son éducation qu’un européen ou qu’un américain, sait se débrouiller si on lui donne les moyens.
Par exemple en Australie en Afrique du sud et au Maroc, la débrouille des paysans en matière d’énergie renouvelables dépasse largement les études et les projets d’entreprises d’ingénierie.
Bref individualiser les solutions énergétiques et nettement mieux qu’installer un champ de cellules solaire à Matmata pour fournir de l’électricité aux climatiseurs des habitants de Sfax (propos imagés).
Notre monde, que sa soit la politique l’énergie, l’économie la culture l’identité et accaparé par des universitaires, des technocrates qui disent, qui constatent, qui font des rapports et empêchent le pays de progresse., tous comme Nejla Bouden.

Modérateur : les universitaires sont dans leur rôle qui consiste justement à « constater, parler, faire des conférences », comme vous dites. Ils n’ont aucun pouvoir. Ce sont ceux qui gouvernent qui doivent apporter les solutions aux problèmes de leurs peuples.