Les images de fin de match de la demi-finale retour de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) entre la Renaissance sportive Berkane et le Club sportif Sfaxien (3-0) sont tellement désolantes qu’elles ne passeront pas sans suite.
Des échos font état de 4 à 7 joueurs sfaxiens signalés par l’arbitre sénégalais Maguette Ndiaye. La CAF se prononcera cette semaine sur la suite à donner à ce dossier mais on n’éloigne pas la perspective de lourdes sanctions à l’encontre du club tunisien.
Les joueurs et les officiels du CSS ont exprimé, dimanche 5 mai 2019, leur frustration de la pire des manières. Tandis que les Marocains jubilaient, ils se sont rués sur les officiels de match qui ont du être évacués sous protection policière. Plusieurs joueurs et responsables du CSS ont porté des coups aux arbitres. Ils avaient au préalable enlevé leur maillot pour ne pas être reconnus. Mais les observateurs de la CAF ont très certainement identifié les fautifs.
Après les incidents sur le terrain au coup de sifflet de final, les responsables ont découvert des vestiaires saccagés (tables de massages, sanitaires…).
Indigne d’un grand club. Quelles que soit les erreurs de l’arbitrage, la frustration des uns et des autres, on ne peut pas se faire justice soit même. Il y a des limites infranchissables, d’autant que le CSS était, ce jour-là, sans ressort. Les joueurs le savaient et leur colère (y compris contre les arbitres) explique leur réaction intempestive.
Le plus curieux c’est le silence du comité directeur du CSS, qui n’a pas réagi à ces événements graves, alors qu’il aurait du le faire immédiatement au moins pour dénoncer le comportement inadmissible de ses joueurs et des membres du staff technique et administratif.
H. M.
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