Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, aujourd’hui, jeudi 17 octobre 2019, le parti Tahya Tounes a dénoncé la campagne de lynchage à l’encontre de quelques journalistes et professionnels des médias, qui a atteint «le stade de menaces directes vis-à-vis de leur sécurité physique».
«Face à ces pratiques dangereuses, Tahya Tounes appelle les autorités concernées à prendre toutes les mesures juridiques qui s’imposent à l’encontre de tous les responsables de ces actes, et assure son attachement à la liberté d’expression et à la liberté de la presse, qui constituent des principes indispensables et des acquis fondamentaux et irrévocables de la démocratie tunisienne», a écrit l’auteur de ce communiqué, le secrétaire général du parti, Slim Azzabi.
«Bien que les médias ne soient pas au-dessus de la critique, Tahya Tounes refuse toute tentative de violence et demande à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) élue de mettre en place, dès que possible, les organes constitutionnels indépendants, et à leur tête la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica), pour qu’elle joue son rôle dans la régulation de la scène médiatique, afin d’assurer le pluralisme et la liberté d’expression, en vue d’avoir des médias impartiaux et respectant la loi», a-t-il développé.
Rappelons que la campagne de dénigrement en question vise principalement les chroniqueurs de la chaîne de télévision privée, El Hiwar Ettounsi, qui, durant la campagne électorale du deuxième tour de la présidentielle, se sont particulièrement opposés, et – avouons-le – avec une certaine exagération parfois, à celui qui est en train d’être dangereusement idolâtré par une partie de ses fans, à savoir le nouveau président de la République, Kaïs Saïed.
C. B. Y.
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