Selon l’autorité de régulation des élections, Abdelmadjid Tebboune a été élu président de l’Algérie dès le premier tour avec 58,15% des voix. Le scrutin, organisé hier, jeudi 12 décembre 2019, a été marqué par une abstention record. Et des protestations…
On ne connait pas beaucoup de choses sur lui à part qu’il a embrassé une carrière préfectorale à sa sortie de l’ENA. Par la suite, il sera Premier ministre pendant moins de trois mois en 2017. La page Wikipedia le concernant rapporte ceci à propos de son passage éphémère à la tête du gouvernement et les raisons de son limogeage: «Le 24 mai 2017, considéré comme un proche du chef d’état-major, Ahmed Gaïd Salah, il est nommé Premier ministre, succédant ainsi à Abdelmalek Sellal, qui était à la tête du gouvernement depuis 2012. Le reste du gouvernement est nommé le 25 mai 2017, lorsqu’il prend ses fonctions.
«Le 15 août 2017, il est remplacé par l’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia. Sa volonté de restreindre les importations, de lutter contre la corruption, en mettant en place une inspection générale au sein de la primature et en chargeant ses ministres de ‘‘faire le point au sujet des marchés publics’’ passés par l’ancien gouvernement, et, selon la présidence, son ‘‘harcèlement contre les hommes d’affaires’’ sont évoqués pour expliquer son limogeage. En juillet, le gouvernement avait ainsi adressé une série de mises en demeure à plusieurs grandes entreprises algériennes ou étrangères adjudicataires de gros marchés publics d’infrastructure, menaçant de résilier les contrats pour les chantiers en retard. Parmi ces entreprises figurait notamment ETHB, une entreprise des travaux routiers, hydrauliques et bâtiments, propriété d’Ali Haddad, chef du Forum des chefs d’entreprises (FCE), organisation patronale, et proche de Saïd Bouteflika, frère du chef de l’État. Ces mesures lui ont néanmoins valu de bénéficier d’une popularité auprès de l’opinion publique.»
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