Le dirigeant du mouvement Echaâb, Haykel Mekki, a appelé les syndicats policiers à jouer leur rôle social et à éviter de dépasser leurs limites en s’impliquant dans des querelles politiques susceptibles de menacer la paix sociale.
Dans une déclaration accordée mardi, 9 août 2022, à la radio Express FM, Mekki a, par ailleurs, mis en garde contre le discours d’incitation ciblant l’institution sécuritaire, expliquant qu’il faut relativiser les choses et éviter de les impliquer dans les conflits politiques.
Il a également estimé, dans le même contexte, que ce n’est pas juste de dire que Tunisie est un Etat policier en se basant sur «des dépassements singuliers» commis par les forces de l’ordre, assurant que son parti s’oppose aux pratiques policières agressives et illégales.
Le nationaliste arabe a, d’autre part, rappelé que son parti continue de soutenir le processus du 25 juillet et la nouvelle république, et qu’il poursuit ses réunions avec les ambassadeurs des pays étrangers en Tunisie afin de soutenir ce processus. «Contrairement à d’autres partis politiques qui incitent les autres pays à ne plus appuyer financièrement la Tunisie», a-t-il martelé.
C. B. Y.
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