Selon le député du mouvement Amal wa 3amal, Yassine Ayari, la solution face aux tiraillements parlementaires répétitifs qui détournent, constamment, des priorités économiques et sociales du pays, c’est la dissolution de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), pour donner lieu à des élections législatives anticipées.
C’est ce qu’il a indiqué ce mercredi, 5 août 2020, aux médias venant couvrir sa rencontre avec le chef du gouvernement désigné, Hichem Mechichi, à Dar Dhiafa, à Carthage, dans le cadre des concertations officielles menées par ce dernier autour de la formation de son gouvernement.
Ayari a, d’autre part, estimé qu’en cas de mise en place d’un gouvernement non-partisan, Mechichi pourrait obtenir les 109 voix de confiance du Parlement, mais sera victime de chantage de la part des partis lorsqu’il aura besoin d’eux pour approuver ses projets de lois, à l’instar de ce qui s’est passé, puérilement selon lui, avec celui de l’accord fondateur d’intégration de la Tunisie dans la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca).
Le député, qui était à l’origine des révélations sur les soupçons de conflits d’intérêts pesant sur le chef du gouvernement démissionnaire, Elyes Fakhfakh, a, sur un autre plan, dit avoir présenté à M. Mechichi quelques propositions concrètes pour son nouveau gouvernement, comme la création d’un ministère dédié aux Tunisiens résidant à l’étranger, et des secrétariats d’Etat pour la sécurité nationale numérique, le tourisme numérique et la diplomatie numérique, assurant que son mouvement peut lui fournir des études approfondies concernant ces domaines ainsi que celui de l’écologie.
C. B. Y.
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