Le député indépendant, Hatem Mliki, a appelé, ce mardi 1er décembre 2020, sur Mosaïque FM, à la tenue d’élections législatives anticipées en 2022, au vu des crises politique, économique et sociale, que travers le pays actuellement.
La situation ne supporte pas d’attendre 2022, selon lui, mais le risque de perdre la confiance des bailleurs internationaux, fait qu’on ne peut pas se permettre d’organiser des élections plus tôt.
L’ancien chef des groupes parlementaires de Qalb Tounes et du bloc National, a, par ailleurs, estimé que «la brutalité s’est propagée en Tunisie» et que «la valeur de la démocratie est en train de perdre son impact», exprimant son inquiétude par rapport à ce qui se passe au Parlement.
«Je ne suis pas à l’aise avec ce qui se passe au Parlement qui est condamné à une vieille bataille, à laquelle ce qui reste de la gauche tunisienne est impliquée», a-t-il lancé.
Notons que pour que son souhait se matérialise, il faudrait au préalable dissoudre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) actuelle dont la mandature prend fin, en principe, en 2024.
D’autre part, l‘initiative de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), qui a officiellement demandé au président de la république, Kaïs Saïed, de tenir un dialogue national, ne semble pas trop emballer l’invité de l’émission “Midi show”. Pour lui, «la classe politique n’est pas consciente de la nature de l’étape que traverse la Tunisie et de la nature du dialogue qu’elle nécessite».
C. B. Y.
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