Le député du mouvement Echaâb au parlement suspendu, Haykel Mekki, a appelé, ce mardi 17 août 2021, à la nécessité de concevoir une nouvelle constitution, qui rompt avec le système de pouvoir actuel et «qui établit un système digne de la Tunisie».
Interviewé sur Shems FM, Mekki a, par ailleurs, exprimé son soutien à un régime présidentiel en Tunisie.
Sur un autre plan, il a estimé que la dissolution de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) est une demande populaire, mais que les mécanismes constitutionnels pour y arriver n’existent pas dans l’article 80, sur lequel le chef de l’État, Kaïs Saïed, s’est appuyé pour procéder, notamment, à la suspension de ses activités.
Et d’ajouter que l’ARP n’avait jamais été celle des Tunisiens, mais plutôt «celle des voleurs, criminels et terroristes».
D’autre part, il a tenu le mouvement Ennahdha pour premier responsable de l’état actuel du pays.
C. B. Y.
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