Le paiement électronique est en vigueur dans plusieurs pays africains depuis plusieurs années, pourquoi tarde-t-il donc tellement à être mis en place en Tunisie, qui reste très en retard dans ce domaine?
On n’arrive pas à s’expliquer ce retard dans un pays qui se targue souvent de ses avancées dans le domaine des télécommunications par rapport aux autres pays du continent, des avancées qu’on a du mal à voir concrètement.
Dans ce contexte, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Marouane Abassi, nous apprend que le paiement électronique deviendra une réalité tangible en Tunisie… d’ici un an. On doit donc attendre encore, en espérant que ce nouveau délai sera respecté. Quoique, on a de bonnes raisons d’en douter, car l’administration tunisienne n’a jamais brillé par sa célérité ou son efficacité.
Intervenant ce jeudi 17 novembre 2022, à l’ouverture d’un colloque sur l’innovation et le paiement électronique, organisé en partenariat avec la Société financière internationale (SFI) de la Banque mondiale (BM), M. Abassi a salué, au passage, l’implication des deux établissements publics, la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg) et la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede), dans ce service et sa mise à disposition des citoyens depuis un certain moment, soulignant l’importance du service de paiement électronique pour toutes les entreprises bancaires et financières, privées et publiques, dans le cadre du processus global de numérisation de l’économie nationale.
Le gouverneur de la BCT a parlé du processus de mise en place de l’infrastructure numérique pour la fourniture d’un service de paiement électronique via les smartphones, dans le but d’abandonner progressivement l’utilisation des espèces dans les transactions financières.
I. B.
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