Tout litige entre des laboratoires pharmaceutiques doit être traité au sein des structures officielles qui offrent la possibilité de recours et d’un traitement scientifique et technique adéquat.
C’est ce qu’a souligné la Chambre nationale de l’industrie pharmaceutique (Cnip), vendredi, dans un communiqué publié au terme d’une réunion de son bureau qui a porté, notamment, sur le litige entre la Société arabe des industries pharmaceutiques (Saiph) et les Laboratoires Servier.
Tout en rappelant que le traitement de ces conflits doit s’effectuer au sein des structures officielles afin d’éviter de discréditer le système national de santé, la Cnip a tenu à réitérer sa confiance dans ce système et, en particulier, dans le secteur de la pharmacie et des médicaments, et à apporter son appui aux institutions qui l’encadrent, indique le communiqué.
Par ailleurs, la Cnip appelle les opérateurs nationaux publics et privés à redoubler d’effort et de vigilance pour consolider et développer les acquis réalisés dans le secteur de la santé en Tunisie, afin d’appréhender positivement les problèmes et les difficultés, mettant l’accent sur la nécessité de faire face à «la campagne orchestrée par quelques médias et relayée par des médias étrangers» dans l’intention de «semer le doute sur notre système de santé, nos compétences et nos acquis», ajoute le communiqué.
Rappelons que les laboratoires Saiph ont appelé les autorités concernées à ouvrir une enquête sur la décision du laboratoire Servier de leur retirer les licences de fabrication et de commercialisation d’un médicament et de les accorder à un autre fabricant tunisien.
De son côté, la direction des laboratoires Servier a indiqué que le contrat avec Saiph n’a pas été résilié mais non renouvelé, conformément aux dispositions légales liant les deux parties, et ce suite à des manquements graves de la part de Saiph vis-à-vis de ses obligations contractuelles et financières.
I. B.
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