Tout en condamnant l’utilisation des organes sécuritaires pour confisquer le droit syndical, le parti Afek Tounes a exprimé, ce vendredi 3 février 2023, sa solidarité avec l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).
Le parti présidé par Fadhel Abdelkefi a également pointé du doigt, les pratiques répressives et les restrictions visant la centrale syndicale, et ce, «malgré leurs différences de vision de la réforme» , exprimant également son rejet de toute tentative visant à porter atteinte au droit syndical garanti par la constitution.
Afek Tounes a aussi dénoncé ce qu’elle a qualifié d’arrogance et de déni du président Kaïs Saïed, en estimant que cela s’est traduit pat le boycott populaire des législatives : «Le fort taux d’abstention à ces élections a fait perdre toute légitimité au président et à son projet et même au parlement».
Enfin, le parti a aussi dénoncé l’utilisation des institutions de l’État pour menacer les organisations nationales et l’opposition et les accuser de trahison, lit-on dans le communiqué d’Afek qui a rappelé que ces institutions sont soumises au respect des principes de neutralité et des valeurs républicaine.
Y. N.
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