La Biat met son expertise et sa solidité au profit de ses clients et de l’économie tunisienne et s’engage dans le conseil et la restructuration des entreprises.
Une conférence a été organisée, le 22 novembre courant, au siège social de cette banque de référence en Tunisie pour présenter la démarche et l’offre du nouveau Pôle Conseil et Restructuration en présence de Mohamed Agrebi, le directeur général, de plusieurs membres du conseil d’administration et des premiers responsables de l’établissement banque, ainsi que 300 invités clients, partenaires fonds d’investissements et cabinets de conseil.
Dans son mot de bienvenue, M. Agrebi a rappelé l’organisation commerciale de la Biat par marché avec des équipes dédiées aux particuliers, aux professionnels, aux PME et aux grandes entreprises. «Cette organisation a été mise en place dans un souci d’assurer une prise en charge optimale et adaptée à leurs besoins», a-t-il expliqué.
Appuyer, accompagner et conseiller les entreprises
Dans ce contexte, la Biat vient de créer son Pôle conseil et restructuration pour appuyer, accompagner et conseiller les entreprises de toutes tailles dans leurs projets de développement et de restructuration.
Ainsi, et au-delà des financements bancaires à court et moyen terme, la Biat s’investit dans une démarche responsable d’accompagnement spécifique et approfondi de ses clients et entend jouer pleinement son rôle de banque engagée apportant une prise en charge et un conseil à ses clients.
L’événement était également l’occasion d’aborder le contexte difficile que traverse la Tunisie et le rôle que pourraient jouer les différents acteurs économiques en matière d’accompagnement des entreprises.
A cet effet, Afif Chelbi, ancien ministre de l’Industrie et de la Technologie et membre du conseil d’administration de la Biat, est revenu sur le bilan de 20 années de programme de mise à niveau pour indiquer que «les missions de conseil menées ont permis aux entreprises tunisiennes concernées par le programme de recourir aux expertises pointues adéquates, et donc d’améliorer nettement leurs résultats grâce à l’amélioration de leur situation financière et la réalisation de gains de productivité».
Partant de ce retour d’expérience, M. Chelbi a ajouté qu’«au-delà du rôle important déjà joué par l’Etat à travers les lignes de restructuration financière et les fonds nationaux, les acteurs privés sont appelés à relayer ce rôle et à être plus actifs dans l’accompagnement des entreprises».
Le rôle de banquier conseil
Par la suite, Mehdi Masmoudi, responsable du Pôle Conseil et Restructuration de la Biat a présenté l’offre et la démarche adoptée et a indiqué qu’«à la Biat, nous voulons jouer ce rôle de banquier conseil et c’est pour cette raison que nous avons créé cette activité qui nous permettra de répondre aux besoins des Entreprises en termes de conseil financier et d’accompagnement bancaire sur mesure».
Les entreprises tunisiennes, et notamment les PME, sont confrontées à plusieurs difficultés comme la sous-capitalisation, le surendettement et la part importante de crédit à court terme, le manque de planification financière, les problèmes de gouvernance, etc. Le rôle du Pôle Conseil et Restructuration est de les assister à mettre en place des plans de transformation et des montages financiers et juridiques adaptés permettant d’atteindre leurs objectifs de développement et de contribuer à en faire des entreprises pérennes et prospères.
«Aujourd’hui plus que jamais, il nous est demandé, de bâtir une nouvelle approche gagnant-gagnant permettant aux Entreprises de trouver l’appui et l’accompagnement nécessaires auprès des banques», ajoute Mehdi Masmoudi.
L’approche conseil et restructuration à la Biat
L’action du Pôle s’articule autour de deux missions principales : l’accompagnement et la prise en charge spécifique aux entreprises qui connaissent des tensions de trésorerie ainsi que le conseil financier aux entreprises dans leurs projets de reconfiguration et de développement. En effet, les difficultés des entreprises sont généralement la conjonction de plusieurs facteurs économiques, stratégiques, opérationnels et financiers. Elles ne se matérialisent pas brusquement mais surviennent progressivement dans le temps jusqu’à atteindre un seuil critique.
L’accompagnement des entreprises par le Pôle Conseil et Restructuration en matière de suivi opérationnel ou de restructuration financière se fait dans l’objectif de soutenir les entreprises viables, de sauvegarder les emplois et de contribuer à la relance économique du pays. Il traduit la volonté de la Biat de répondre aux évolutions du marché et de s’adapter aux besoins des clients. La finalité de la mission du conseil est de renforcer les acquis, et d’assurer la solidité économique et financière de l’entreprise et plus généralement contribuer à l’émergence d’un tissu d’entreprises compétitives et pérennes.
«La sous-capitalisation et le manque de planification financière sont à l’origine d’un endettement constitué essentiellement de crédits à court terme. En Tunisie, la dette bancaire des entreprises industrielles est composée à hauteur des 2/3 par des crédits de trésorerie, et 1/3 de crédits à moyen et long terme. Ce ratio est inversé en France et il est de 50/50 au Maroc, conférant aux entreprises de ces pays plus de stabilité financière», a rappelé M. Masmoudi.
Concrètement, les besoins du client sont appréhendés d’abord à travers une compréhension totale de l’entreprise et de son environnement. D’ailleurs, et selon le cas, les experts du Pôle Conseil et Restructuration font appel à des consultants spécialisés pour la réalisation de diagnostics plus approfondis : opérationnels, stratégiques ou financiers. Suite à cela, une concertation avec le management de la société aboutit au scénario optimal de restructuration avec ses différentes composantes. Une feuille de route est ainsi établie, et de son application dépend la réussite du plan de transformation engagé.
«L’excédent brut d’exploitation, indicateur de création de richesse de l’entreprise, devrait servir en grande partie pour l’autofinancement de l’affaire c’est-à-dire les investissements, les augmentations des besoins d’exploitation et la rémunération des actionnaires. C’est pour cela que nous veillons dans nos projets de restructuration à ramener les charges financières à au plus 1/4 de cet agrégat et la dette à un seuil maximum 4 fois ce ratio», a ajouté M. Masmoudi, en détaillant la démarche du conseil et d’accompagnement du Pôle lors du panel présenté avec des consultants externes.
Fort de l’appui financier et managérial du groupe Biat, le Pôle Conseil et Restructuration bénéficie d’une large expérience dans les restructurations financières et dans les missions de conseil de financier aux entreprises : conseil en reconfiguration et restructurations de groupes, projets de croissance externe, d’ouverture de capital ou de transmission d’entreprises. Les équipes de chargés d’affaires et de consultants assurent la qualité de la prestation, le respect des délais, la rigueur et la disponibilité nécessaires, en toute confidentialité.
Source : communiqué.
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