Selon l’avocat Mokhtar Jemai, membre du groupe de défense du président du mouvement Ennahdha Rached Ghannouchi, son client, ainsi qu’une autre personne ayant porté plainte contre lui, ont été entendus lundi 24 avril 2023 par la brigade antiterroriste à la caserne de la Garde nationale d’El-Aouina.
L’affaire a ensuite été transmise au juge, qui s’est chargé du dossier, a-t-il indiqué, mardi 25 avril, à l’agence Tap, en rappelant que Ghannouchi avait été conduit lundi de la prison civile de Mornaguia à la caserne de la Garde nationale d’El-Aouina pour être confronté à une personne qui avait affirmé détenir une vidéo filmant une rencontre entre Ghannouchi et des terroristes.
L’avocat a affirmé, à cet égard, que l’ancien président de l’Assemblée a nié les accusations portées contre lui, ajoutant que la personne, qui a porté plainte, «a indiqué qu’il avait perdu la vidéo» de la rencontre en question, affirmant lors de son audition, que celle-ci, censée constituer la preuve matérielle fondant l’accusation, lui avait été volée. «Ce qui est étonnant, c’est que les enquêteurs n’ont pas cru devoir exiger de regarder ladite vidéo avant de convoquer mon client», a indiqué Me Jemaï, aujourd’hui, mercredi 26 avril, dans L’émission impossible, sur IFM, estimant que l’affaire sera probablement classée faute de preuves, d’autant que les soi-disant témoins invoqués par l’accusation ont affirmé, de leur côté, n’être au courant de rien.
I. B.
Donnez votre avis