«Vous avez vu le Soudan ou l’Afrique sub-saharienne, la Tunisie, la Libye, l’Afghanistan, il y a une pression de millions de personnes qui se déplacent vers le centre de l’Europe», a encore averti Antonio Tajani.
«En ce qui concerne l’accueil (des immigrés, Ndlr), nous devons essayer de faire tout ce qui est possible mais l’Italie seule ne peut pas tout faire car il est impossible de traiter un problème qui est devenu de plus en plus mondial au niveau d’un pays, car il s’agit d’une question internationale», a ajouté Tajani, vice-président du Conseil des ministres et ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, qui parlait à Naples, hier, samedi 27 mai 2023.
Mais si, estime-t-il, l’intervention de l’Europe est nécessaire aux côtés de l’Italie pour faire face à l’intensification des flux migratoires vers le vieux continent, «l’action des Nations unies pourra aussi être décisive, car alors nous ne devons pas seulement faire face à l’urgence mais empêcher que les urgences ne se multiplient», a-t-il insisté.
Tout en reconnaissant que son pays a besoin de main d’œuvre, Tajani a précisé que l’Italie essaye de trouver la solution en se concentrant avant tout sur la migration régulière. «Nous avons besoin de main-d’œuvre qualifiée, qui passe par les voies officielles et qui, lorsqu’elle arrive en Italie, sait déjà où aller travailler, tant dans l’agriculture que dans l’industrie Le gouvernement fait tout son possible mais il y a une augmentation de la pression migratoire parce qu’il y a une conjoncture difficile», a-t-il ajouté.
I. B.
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