«Suite à la diffusion dans certains médias et sur les réseaux sociaux de mensonges concernant le dossier des migrants africains (subsahariens) dans le désert», le ministère tunisien de l’Intérieur dément «ces accusations et calomnies qui pourraient nuire à l’image de la Tunisie et des Tunisiens».
C’est ce qu’on peut lire dans un communiqué du ministère de l’Intérieur sur Facebook, publié ce vendredi 28 juillet 2023, et qui souligne que «la République tunisienne, en tant qu’Etat et en tant que peuple, ne ménage aucun effort pour prendre en charge les migrants africains et autres étrangers présents sur le territoire tunisien, ou pour secourir ceux qui sont en danger dans les eaux territoriales tunisiennes jusqu’à ce qu’ils atteignent un endroit sûr».
Le ministère insiste par ailleurs sur le devoir de protéger les frontières nationales en déclinant toute responsabilité vis-à-vis des Subsahariens qui se trouvent hors de ses frontières.
Le ministre de l’Intérieur, Kamel Feki, a réitéré à la télévision nationale que la Tunisie «fait appliquer la loi» en matière de refoulement des migrants, «dans le cadre du respect des droits de l’homme et de la protection de la dignité», ajoutant que Tunis n’assume aucune responsabilité dans ce qui se passe en dehors de ses frontières, par allusion aux migrants subsahariens bloqués aux frontières entre la Tunisie et la Libye.
Pendant ce temps, au moins 46 citoyens migrants gambiens bloqués en Tunisie rentreront chez eux aujourd’hui, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères gambien, qui ajoute qu’«une mission consulaire du 13 au 20 juillet 2023, a aidé au rapatriement des citoyens gambiens suite aux tensions entre les Africains subsahariens et certains citoyens tunisiens à Sfax et environs». Avec la collaboration de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) «46 migrants seront évacués de Tunisie via le Maroc et arriveront à Banjul au petit matin du vendredi 28 juillet», a ajouté le communiqué.
Traduit de l’italien.
Source : Ansamed.
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