L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) n’appelle pas à l’affrontement ou au désordre. Elle veut plutôt à éviter les conflits au pays compte tenu des nombreux défis qui s’y posent, a déclaré Noureddine Taboubi.
Le secrétaire général de la centrale syndicale, qui intervenait samedi 9 septembre 2023, en marge du congrès ordinaire de la fédération générale des transports à Hammamet, a cependant souligné la nécessité pour le pouvoir de dire toute la vérité au peuple sur la situation économique difficile dans le pays et de réfléchir aux moyens à mettre en œuvre en urgence pour surmonter les problèmes.
En attendant d’y voir plus clair dans la situation générale dans le pays, l’UGTT travaille sans relâche à la rénovation de ses structures, Taboubi cherchant à éviter toute confrontation avec le pouvoir incarné par le président de la république, car il sait que la centrale syndicale n’a rien à y gagner, mais beaucoup à y perdre, d’autant que Kaïs Saïed, par son refus de tout dialogue, a réussi à semer le doute et la zizanie dans les rangs syndicalistes.
Aussi, et après avoir longtemps été au cœur des tempêtes politiques dans le pays, les alimentant sans cesse et en subissant parfois les répercussions négatives, l’UGTT semble désormais gagnée par les vertus du pacifisme, se faisant plus discrète, presque effacée, et se contentant du service minimum, en attendant des jours meilleurs. Comme elle l’avait fait du reste au cours des dernières années de Ben Ali, lorsque la répression des opposants avait atteint des niveaux inédits.
I. B.
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