Mohamed Salah Ben Aïssa, Sana Ben Achour, Fakher Ben Salem, Ahmed Souab et Ayachi Hammami.
Les différents blocs parlementaires s’activent à rassembler le soutien nécessaire pour leurs candidats à la cour constitutionnelle.
À l’approche de la date prévue pour la mise en place de la cour constitutionnelle, des divergences sont apparues au sein des blocs parlementaires à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) sur le choix des 4 personnalités à désigner pour cette institution constitutionnelle qui se composera de 12 membres.
Seuls quelques-uns, à l’instar du juge administratif à la retraite Ahmed Souab, proposé par les blocs du Front populaire et d’Afek Tounes, ou encore l’avocat Ayachi Hammami, célèbre militant des droits de l’homme, proposé par les blocs du Front populaire, de l’Union patriotique libre (UPL) et du Bloc démocratique.
D’autres noms sont, par ailleurs, dans la course : il s’agit de Sana Ben Achour, universitaire, juriste et militante tunisienne, spécialiste de droit public, proposée par le Front populaire, et de l’ancien ministre de la Justice Mohamed Salah Ben Aïssa, professeur agrégé en droit public, proposé par Afek Tounes.
Le bloc Ennahdha, quant à lui, s’est contenté de proposer deux noms, en l’occurrence celui du juriste Fakher Ben Salem, maître de conférences à la faculté de droit de Tunis, admis au Barreau de Tunis (Cabinet Caïd Essebsi & Ben Salem), et Abdellatif Bouaziz, directeur de l’institut supérieur de la civilisation islamique.
Les 8 autres membres de la cour constitutionnelle seront proposés respectivement par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et la présidence de la république.
Les candidats seront soumis au vote parlementaire et, pour que leur candidature soit validée, ils devraient bénéficier de l’aval des deux tiers des députés ayant participé au vote.
Abderrazek Krimi
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