En réponse à une question sur l’existence de pressions et d’ingérences dans les affaires intérieures tunisiennes, Nabil Ammar a déclaré que «la Tunisie n’accepte pas et ne permet à personne de s’immiscer dans ses affaires intérieures, comme elle s’interdit elle même de s’immiscer dans les affaires d’un autre Etat».
Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, qui parlait dans un entretien avec le site d’information Russia Today, en marge de sa visite officielle à Moscou à l’invitation de son homologue russe Seguei Lavrov, les 26 et 27 septembre 2023, répondait à une question de journaliste sur le refus officiel tunisien d’accueillir une délégation du Parlement européen et le report d’une autre visite, quelques jours plus tard, d’une délégation de la Commission européenne pour discuter du mémorandum d’accord sur la migration entre la Tunisie et l’Union européenne (UE).
«Il n’y a pas eu de coordination avec la Tunisie de la part de la partie européenne», a-t-il expliqué, ajoutant que «la première délégation comprenait des parlementaires vis-à-vis desquels la Tunisie a des réserves» et que «ces pratiques sont inacceptables», selon ses termes.
«La Tunisie a souligné la nécessité d’instaurer un climat positif différent de ce qui prévalait auparavant de manière à servir les intérêts des deux parties», a-t-il souligné.
I. B.
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