Oussama Khlifi, député (gelé) Qalb Tounes a posté un statut sur son compte Facebook pour répondre à ceux qui ont critiqué son intervention hier, lors de la Conférence mondiale des présidents de parlement organisée par l’Union interparlementaire à Vienne, où il a critiqué les mesures exceptionnelles décidées par le président Saïed le 25 juillet en les qualifiant d’inconstitutionnelles et en demandant notamment l’intervention de cette organisation mondiale pour le retour de l’Assemblée en Tunisie, dont les activités sont gelées.
«Nous n’avons que deux solutions : soit la dissolution du parlement, soit la levée du gel. Le gel du parlement n’est pas reconnu et moi, personnellement, je ne le reconnais pas», a-t-il notamment écrit, ce mercredi 8 septembre 2021, en ajoutant que la prochaine étape consiste soit à restaurer la légitimité, soit à la retirer à tous, sans exception même «à l’autre»…
Il a également dénoncé «la politique d’exclusion, du manque de dialogue et de division», dit-il, sachant qu’il est a été critiqué par plusieurs parties qui déplorent cet appel à l’intervention des étrangers dans les affaires internes, certaines à l’instar du géopoliticien et chercheur universitaire Rafaâ Tabib, ont même affirmé que la déclaration du député entre dans le cadre de la haute trahison.
De son côté, Pr Rabeh Khraifi, avait affirmé que deux députés gelés, Oussama Khlifi et Fathi Ayadi (Ennahdha) qui était également présent à cette conférence à Vienne, pourraient être traduits en justice, ainsi que Rached Ghannouchi président de l’Assemblée gelée et chef du parti islamiste Ennahdha, qui les a chargés de participer à ce congrès, et ce sur la base de l’article 315 du Code pénal tunisien.
Y. N.
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