Accusé par la médecin Anissa Hamza, qui travaille à l’hôpital régional de Tataouine, de l’avoir agressée, le porte-parole du mouvement El-Kamour, Tarek Haddad, ainsi que son accompagnateur le jour de l’altercation, ont été condamnés, chacun, à un an de prison ferme, par le Tribunal de première instance de Tataouine.
C’est ce qu’a indiqué, ce mercredi 9 mars 2022, le porte-parole du tribunal, Kacem Mezgar, à Mosaïque FM, ajoutant que dans une autre affaire, une enquête a été ouverte par le juge d’instruction près du même tribunal, et que des mandats de dépôt ont été émis contre 3 prévenus, dont le coordonnateur général du mouvement El-Kamour Dhaou El Ghoul, tout en maintenant un quatrième suspect en état de liberté, en plus de l’émission de deux mandats de recherche à l’encontre de deux suspects en fuite.
Cela entre dans le cadre d’une affaire de «tentative de meurtre avec préméditation, constitution d’une bande pour agresser des personnes et des biens, port et détention d’une arme à feu de 3e catégorie sans permis, en plus de l’ivresse manifeste sur la voie publique, causant de l’agitation, de la confusion et des atteintes aux bonnes mœurs», précise-t-il.
Espérons que ces affaires n’émanent pas d’un règlement de compte politique. Il est inévitable de penser à cette hypothèse lorsque des accusations aussi ridicules que «l’atteinte aux bonnes mœurs » sont évoquées.
C. B. Y.
Tataouine : Une médecin accuse Tarek Haddad de l’avoir agressée et ce dernier dément (vidéos)
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