A en croire Brahim Bouderbala, président de l’Ordre national des avocats de Tunisie (Onat) et président de la commission des affaires économiques et sociales, relevant du Comité consultatif pour une nouvelle république, la question de la «normalisation avec l’Etat d’Israël» ne sera pas mentionnée dans la nouvelle constitution.
Intervenu sur Mosaïque FM, Bouderbala a expliqué, dans un élan de populisme évident, que le terme «normalisation» est une reconnaissance implicite de l’Etat hébreux, reprenant, ainsi, des paroles, souvent répétées par «son patron», Kaïs Saied.
Le clan Saïed pense ainsi faire d’une pierre deux coups : d’une part il évite de criminaliser les relations avec Israël, dans la constitution, pour ne pas mettre en colère l’occident et éventuellement pour laisser la porte ouverte, et d’autre part, il sert à une large partie du peuple ce qu’il veut entendre («on ne veut pas reconnaître l’existence même du pays»)… qui existe pourtant bel et bien !
C. B. Y.
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