Ahmed Néjib Chebbi qui préside le Front de salut national (FSN) s’est exprimé, ce lundi 19 septembre 2022, sur l’audition des dirigeants Ennahdha Rached Ghannouchi et Ali Larayedh par l’Unité nationale d’investigation dans les crimes terroristes, chargée d’enquêter sur l’affaire des réseau d’envoi des Tunisiens vers les zones de conflits à l’étranger, notamment en Libye, en Syrie et en Irak.
Le président du FSN a indiqué que «cette affaire est entourée de beaucoup d’ambiguïtés», tout en affirmant craindre «l’instrumentalisation de la justice pour des règlements de comptes politiques et pour viser les symboles du pays, et ce, par différents prétextes», a-t-il lancé, en marge de sa participation au rassemblement de soutien aux dirigeants du parti islamiste, organisé devant l’Unité sécuritaire à Bouchacha, où ces derniers sont entendus.
«Nul n’est au dessus de la loi et la justice, en qui nous avons confiance même si son indépendance s’est historiquement montrée aléatoire, devra jouer son rôle en permettant un procès équitable. Je ne pense pas qu’il y aura des arrestations, ceci ne fera qu’aggraver la crise politique, ce que je ne souhaite pas à mon pays», a-t-il encore ajouté dans une déclaration aux médias.
Y. N.
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