Fatma Mseddi ancienne membre de la Commission parlementaire d’enquête sur les réseaux d’envoi de Tunisiens vers les zones de conflits a annoncé, ce mercredi 21 septembre 2022, qu’elle a été placée sous protection policière.
L’ancienne députée (2014-2019) qui est derrière l’ouverture de cette enquête sur ces réseaux terroristes et ayant conduit, à ce jour, à l’audition de plusieurs dirigeants du parti islamiste Ennahdha à l’instar de Ghannouchi, Larayedh, Khademi et Ellouze, ainsi que des cadres sécuritaires dont certains ont été placés en détention, a affirmé, ce matin même être visée par des menaces.
Fatma Mseddi qui est ciblée par une campagne sur les réseaux sociaux a affirmé «craindre pour sa vie» d’autant que plusieurs individus l’ont insultée et menacée, après que des dirigeants Ennahdha de premier rang, aient été convoqués par la justice dans le cadre de cette affaire d’envoi de Tunisiens vers les zones de conflits.
Par ailleurs, Fatma Mseddi a également publié un autre post sur sa page Facebook, en estimant qu’il fallait être positif malgré la libération de certains accusés parmi les dirigeants du parti islamiste, estimant qu’ils n’ont pas été innocentés mais que les investigations doivent prendre le temps nécessaire, dit-elle.
«Pourquoi tout ce pessimisme ? Voyons le côté positif…..Pour la première fois, une information judiciaire a été ouverte sur cette affaire… Aussi, ce dossier est une affaire de sûreté nationale et fait l’objet d’un suivi national et international. Je ne pense pas qu’il soit possible que la justice manipule notre sûreté nationale…», a-t-elle notamment écrit.
Y. N.
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