Après une absence de trois ans, Dream City sera de retour à partir de ce vendredi 30 octobre. Emel Mathlouthi, Jalila Baccar, Radhouane El Meddeb et beaucoup d’autres artistes tunisiens et internationaux participent à la 8e édition de la biennale d’art contemporain.
Par Fawz Benali
La manifestation artistique pluridisciplinaire et itinérante Dream City aura lieu du 30 septembre au 9 octobre dans différents espaces du centre-ville de Tunis. Toujours sous la direction artistique des deux frères Selma et Sofiane Ouissi et de Jan Goossens.
Dream City investit de nouveaux espaces
Pour son grand retour, le festival a mis en place une belle programmation autour de la musique, du théâtre, du cinéma, de l’art contemporain, des arts visuels … non seulement à la Médina de Tunis mais dans différents autres espaces de la capitale.
L’ouverture du festival est prévue pour ce vendredi avec un grand événement, à savoir, le concert d’Emel Mathlouthi qui retrouve le public tunisien après 4 ans d’absence. Le concert aura lieu au Théâtre municipal de Tunis et sera l’occasion de fêter les 10 ans de la sortie de l’album « Kelmti horra ».
La femme de théâtre Jalila Baccar fait aussi partie de la programmation de cette année avec la création théâtrale « Métamorphose 2 » mise en scène par sa fille Essia Jaïbi. La représentation aura lieu à Dribet Dar Hussein à la Médina de Tunis.
Le chorégraphe tunisien de renommée internationale Radhouane El Meddeb présentera « Fragments de feu », une sorte de parcours chorégraphique sonore et visuel à Dar Romdhan Bey à la Médina de Tunis.
Un art décloisonné, engagé et subversif
Du côté des artistes internationaux, le public aura rendez-vous avec l’artiste libanais Laurence Abu Hamdan et sa création « Planétarieum » regroupant 400 enregistrements d’avions de chasse et de drones israéliens.
Le chorégraphe franco-britannique Andrew Graham qui était venu l’année dernière assurer des ateliers de danse avec un groupe d’enfants et d’adolescents, présentera le fruit de ce travail la semaine prochaine au Stade municipal de La Hafsia.
Côté cinéma, L’artiste marocain Ali Essafi a fait un travail de collecte et de collage d’affiches, d’images et de magazines pour faire revivre la scène artistique des années 70 au Maroc, s’inspirant du film marocain « About some meaningless events » qui avait été censuré par le gouvernement marocain. Avec sa création « Avant le déclin du jour », Ali Essafi a souhaité rendre hommage aux victimes de la censure et de l’oppression dans son pays.
John Akomfrah du Royaume-Uni, Joana Hadjithomas et Khalil Joreige du Liban, Alsarah & The Nubatones de l’Afrique de l’est, et beaucoup d’autres artistes de différentes cultures et de différents univers artistiques présenteront leurs dernières créations tout au long du festival qui se poursuivra jusqu’au 9 octobre.
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