La situation politique et économique en Tunisie a été l’objet d’une intervention du haut représentant de l’Union européenne (UE) pour la politique étrangère, Josep Borrell, lors d’une session plénière au Parlement européen.
Borrell a évoqué l’accord préliminaire entre le Fonds monétaire international (FMI) et les autorités tunisiennes pour la délivrance d’un prêt estimé à 1.900 millions de dollars (1.950 millions d’euros) en vue d’une ratification définitive en décembre, assurant que l’Union européenne est prête à contribuer à ce programme et à la stabilité générale de la Tunisie.
Cette contribution passera notamment par «un décaissement rapide de la prochaine tranche de l’appui budgétaire de 40 millions d’euros et l’examen d’une nouvelle assistance macro-financière», a-t-il détaillé.
«Nous restons disposés à les accompagner dans les réformes structurelles substantielles et difficiles, mais nécessaires, qu’ils devront entreprendre», a-t-il ajouté, en parlant des Tunisiens, rappelant qu’ils cherchent à préserver les «principes et valeurs partagés» portés par la révolution de 2011.
Borrell a, par ailleurs, rappelé que l’UE a exprimé ses craintes envers les mesures politiques récemment adoptées en Tunisie, estimant que «les transitions politiques sont difficiles», et expliquant que c’est la raison pour laquelle l’UE considère son soutien à la Tunisie comme «crucial», notamment pour promouvoir un «dialogue inclusif» vers un processus démocratique qui bénéficie d’un «large consensus».
C. B. Y.
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