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Tunisie : Néji Jalloul préconise une souscription nationale au profit de l’éducation nationale

Tunisie : Néji Jalloul préconise une souscription nationale au profit de l’éducation nationale

Commentant la crise de l’éducation, le président du Parti de la coalition nationale tunisienne (PCNT), Néji Jalloul, a déclaré à Mosaïque FM que l’État en Tunisie ne respectait pas ses engagements envers ses enfants.

L’ancien ministre de l’Éducation a poursuivi en disant : «Le Fonds monétaire international ne leur a pas dit de ne pas recruter des enseignants», laissant entendre que, dans le cadre de son accord avec le FMI pour un nouveau prêt de 1,9 milliard de dollars, le gouvernement tunisien s’est engagé à maîtriser la masse salariale dans le secteur public et que cela ne signifie pas l’arrêt des recrutements dans l’éducation qui manque d’enseignants, mais la réduction des dépenses salariales d’une façon générale, sachant que l’Etat continue de recruter dans d’autres secteurs comme la police et l’armée.

Néji Jalloul, enseignant universitaire lui-même, a aussi estimé que l’Etat tunisien, depuis l’ère du défunt président Ben Ali, n’a prêté aucune attention à l’éducation, qui n’est pas sa principale préoccupation. Et d’indiquer que «le problème de l’éducation en Tunisie s’explique surtout par l’absence de volonté politique au niveau de la tête de l’État, c’est-à-dire la présidence de la république et la présidence du gouvernement», ajoutant qu’il ne considère pas le ministre de l’Éducation comme seul responsable de la crise actuelle, laquelle est due à la grève observée par des milliers d’enseignants contractuels exigeant d’être titularisés après plusieurs années de précarité de l’emploi.

Pour surmonter la crise de l’éducation, Jalloul propose, par ailleurs, une souscription nationale dont le but est de contribuer à l’amélioration des salaires des éducateurs et des infrastructures dans les établissements scolaires. Il considère que l’initiative du «mois de l’école», qu’il avait lancée pendant son mandat de ministère de l’Éducation, avait contribué à restaurer 4 000 écoles en deux mois.

I. B.

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