«Malgré tous les obstacles et les changements survenus à travers le monde, et qui ont marqué le début du troisième millénaire à partir de l’an 2022 et non à partir de l’an 2000, la Tunisie a répondu à ses engagements et respecté ce qu’elle avait promis de faire pour abriter le Sommet de la Francophonie.»
C’est en ces termes que le président de la république, Kaïs Saïed, a ouvert aujourd’hui, samedi 19 novembre 2022, à Djerba, les travaux du 18e Sommet de la Francophonie, en présence de nombreux dirigeants de pays membres de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). «Malgré certains appels à changer le lieu du sommet ou même à l’annuler… la volonté de la Tunisie a prévalu en abritant ce sommet», a-t-il ajouté en, réponse à ceux qui ont critiqué la tenue de ce sommet en Tunisie, un pays soumis à un état d’exception depuis le 25 juillet 2021.
Le chef de l’Etat a, par ailleurs, indiqué que «le choix de Djerba comme lieu du sommet n’est pas arbitraire», ajoutant qu’elle a été choisie à la place de Tunis, comme prévu au départ, «parce qu’elle est connue en Tunisie et à l’étranger comme une île de rêve, et parce qu’elle est belle et ouverte sur le monde entier.»
«Cet espace et ce lieu nous permettront de réaliser nos rêves communs», a souligné M. Saïed, un brin lyrique. «La tenue du sommet aujourd’hui est le résultat d’un travail continu et de la volonté de l’organiser dans les meilleures conditions», a-t-il ajouté, en remerciant l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) pour les efforts qu’elle a consentis à cet effet.
Le président de la république a ajouté que «choisir le thème de la numérisation explique les objectifs du sommet», soulignant que «l’intelligence humaine est derrière la numérisation… tout comme la numérisation n’a pas de sentiments, nous devons donc rêver d’un monde meilleur afin de parvenir à un développement fondé sur la liberté, la justice et les idéaux que nous sommes invités à partager.»
I. B.
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