Après le succès du Sommet de la Francophonie, Djerba 25e gouvernorat de la Tunisie

Après le succès du 18e Sommet de la Francophonie, l’île de Djerba est reconnaissante au président de la république Kaïs Saïed qui lui a permis d’abriter cet événement international et de prouver une nouvelle fois son sens de l’hospitalité.  

Par Fathi Ben Hamidane *

Les travaux du 18e Sommet de la Francophonie viennent de s’achever dans l’île des rêves (19-20 novembre 2022). De l’aveu très largement partagé, ce Sommet a connu un grand succès. N’en déplaise à tous ses détracteurs, à tous ceux qui ne tiennent pas la francophonie et l’ouverture sur le monde dans leur cœur et à tous ceux qui doutaient de la capacité de notre pays et de notre île d’organiser et de gérer un évènement de cette importance et de cette envergure, le président de la république a adopté une attitude claire, ferme et déterminée : donner une chance aux régions de l’intérieur de participer, elles aussi, à tout ce qui touche la Tunisie, son présent et son avenir.

Face à tous les sceptiques et détracteurs, le président a toujours maintenu une position ferme : le Sommet aura bien lieu à Djerba et sera une réussite ! Il a défendu farouchement et sans hésitation, avec fermeté et rigueur, ce projet qui s’est révélé être, au bout du compte, un exploit remarquable pour la Tunisie, fédérateur et certainement bénéfique à plus d’un titre.

Une terre d’accueil et d’échange

Tout d’abord, le succès de ce sommet a permis à notre pays de briller à nouveau sur la scène mondiale. La Tunisie qui a longtemps été par le passé une terre d’accueil et d’échange et un pays entendu et écouté, respecté et salué dans les organisations internationales et les institutions et forums mondiaux, retrouvera sans nul doute, après ce succès diplomatique, la place qui est la sienne au sein de la communauté internationale. Ceci, grâce à ses femmes, ses hommes et ses jeunes qui ont apporté la preuve de leur compétence, dévouement et abnégation.

Une fois la confiance générale retrouvée dans le pays et une fois les frictions et les clivages politiques et partisans dépassés, ce beau et magnifique pays qui nous est cher deviendra un havre de paix et un pôle de développement où il fera bon vivre et où la culture, la créativité et la libre entreprise retrouveront leur droit et la place qui leur est due.

L’organisation de ce sommet, et surtout les diverses activités et autres spectacles, concerts et expositions de tout genre, ont donné une idée claire de l’étendue du savoir-faire tunisien, de la créativité artistique, artisanale et scientifique de ces femmes et de ces hommes capables de pousser ce pays, encore et encore vers les sommets. Ces jeunes, ces artisans et ces artistes sont une grande fierté pour tous et invitent à croire que l’avenir de notre pays ne pourra être que rose.

Aussi, et à la lumière de ces constatations, n’est-il pas tout à fait normal et naturel d’exprimer une profonde reconnaissance, une véritable gratitude et une grande estime au président de la république et de lui adresser des remerciements sincères pour avoir farouchement défendu et soutenu ce projet et œuvré à sa concrétisation et à sa réussite ?

Monsieur le président, Djerba vous dit merci!

La lutte contre la saleté et la pollution

Cette perle et ce joyau de la Méditerranée, de l’Afrique, de la «Francophonie» et du monde arabe n’a jamais été aussi belle, aussi propre et aussi accueillante qu’en ce moment. Puissent les autorités locales tirer profit de tous ces acquis, les conserver jalousement et les sauvegarder afin que Djerba puisse contribuer le plus positivement possible à la fierté de la Tunisie tout entière et renforcer la belle image qu’elle donne au monde : paix, tolérance, diversité, ouverture sur les cultures et civilisations universelles.

Ceci étant dit, d’aucuns à Djerba, soucieux et désireux de faire de Djerba un lieu mieux adapté à la fois pour la villégiature et pour le bon vivre, respectueux de la nature, de l’environnement et du développement durable, verraient d’un bon œil la mise en place de structures efficaces et viables qui veilleraient le mieux possible à répondre aux attentes de la population à cet égard.

A tire d’exemple, nombreux sont ceux qui souhaiteraient voir la police de l’environnement assumer pleinement son rôle primordial dans la sauvegarde de l’île et la lutte contre la saleté et la pollution.

Des patrouilles régulières et fréquentes pourraient être effectuées sur les routes et sur les plages (pendant la saison estivale) afin de surveiller et sévir, le cas échéant, là où des atteintes à la propreté ou à l’environnement sont constatées. La police de l’environnement devrait agir fermement et utiliser à bon escient le matériel, les véhicules et autres ressources mises à leur disposition.

Djerba, 25e gouvernorat de la Tunisie

Last but not least, Djerba serait une île bénie de Dieu et à jamais reconnaissante aux autorités centrales si quelque chose de totalement concret et palpable pouvait enfin être fait en réponse à la demande incessante et récurrente de la population de faire de Djerba un gouvernorat, le 25e gouvernorat de la Tunisie. Ceci permettra sans aucun doute de faciliter considérablement la vie de l’habitant au quotidien et d’épargner au citoyen les multiples aller- retour entre Djerba et Médenine, que 78 kilomètres séparent, pour tout ce qui a trait aux différentes démarches administratives et toutes les tracasseries qui s’en suivent.

Continuez, monsieur le président, à défendre les intérêts du citoyen et de la Tunisie tout entière, à préserver ses acquis et à servir au mieux ses enfants, ses femmes et ses hommes qui méritent attention et bonne gouvernance, après toutes ces années difficiles.

Pour conclure et pour revenir, encore une fois, à Djerba qui a fait l’objet de tant d’attention et d’égard, il ne serait peut-être pas déplacé de citer au passage ce qu’a écrit un jour Gustave Flaubert en parlant de l’île : «L’air y est si doux qu’il empêche de mourir».

Vous avez probablement pu vérifier et apprécier à sa juste valeur, cette fois-ci et peut-être aussi d’autres fois auparavant, la sagacité de cette affirmation.

Alors longue vie monsieur le président et merci !!!

* Ancien fonctionnaire international et enseignant universitaire.

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