Le parti Al-Joumhouri a de nouveau appelé à boycotter les élections législatives anticipées prévues le 17 décembre et à rejeter leurs résultats, exhortant les forces nationales, les partis politiques et les composantes de la société civile à faire pression pour suspendre ces élections et trouver une alternative pour assurer la stabilité et le développement du pays.
Le parti a indiqué, dans un communiqué publié jeudi 15 décembre 2022, que la décision du Fonds monétaire international (FMI) de retirer le dossier tunisien de son ordre du jour lors de sa prochaine réunion est une réaction à l’approche unilatérale et incertaine dans le traitement des questions économiques.
La décision du FMI est aussi le résultat de la méthode de négociation qui, selon le parti, suscite des doutes en raison de la dualité du discours entre un gouvernement qui promeut l’accord et un président qui rejette son contenu, alors que toutes les forces politiques et sociales sont exclues de ce débat.
Le retard dans la publication de la loi de finances pour 2023 prouve que la crise a atteint des proportions incontrôlables, lit-on aussi dans le communiqué.
Al-Joumhouri reproche au président de la république la dégradation des conditions de vie des Tunisiens, en choisissant d’affaiblir les institutions de l’État et de gouverner seul, considérant les élections législatives du 17 décembre comme «illégitimes».
I. B.
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