Le mouvement Ennahdha a souligné que l’incarcération de son vice-président et ancien Premier ministre Ali Larayedh (à droite) dans l’affaire de l’envoi de jeunes Tunisiens dans les zones de conflit est «une tentative désespérée d’étouffer le fiasco des élections législatives», du 17 décembre, qui ont été sanctionnées par un taux d’abstention historiquement faible de 92%.
Ennahdha a appelé, dans un communiqué, mardi 20 décembre 2022, à la libération de Larayedh, ajoutant que ses dirigeants, dont plusieurs sont poursuivis dans la même affaire, y compris son président Rached Ghannouchi, n’ont rien à voir avec cette affaire.
Impliquer les dirigeants du parti dans de telles affaires fait partie de la pression et du harcèlement des opposants au «coup d’Etat», estime le mouvement, par allusion à la proclamation de l’Etat d’exception par le président de la république Kaïs Saïed, le 25 juillet 2021.
I. B.
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