L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a entamé des concertations avec les organisations nationales et les forces de la société civile en vue de trouver des solutions pour sortir la Tunisie de la crise politique et socio-économique à laquelle elle fait face.
Le secrétaire général de la centrale syndicale a affirmé que pour l’heure aucune initiative n’a encore été lancée à cet effet, mais qu’après sa rencontre avec l’Ordre des avocats, il engagera demain des consultations avec la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) «afin de réfléchir à des solution concrètes pour sortir la Tunisie de l’impasse», a-t-il affirmé selon Achaab News, le site officiel de la centrale syndicale.
En parallèle à cette démarche lancée par l’UGTT, les sections et les structures syndicales dans les différentes régions du pays lanceront également des actions, «en vue d’étudier la situation générale du pays et formuler une initiative pour un dialogue constructif en l’absence d’une vision claire de l’avenir», a ajouté Noureddine Taboubi, qui affirme que l’objectif est aussi «de se tenir à l’écart des tensions politiques pour conduire le pays vers la sécurité», sachant que «le problème est politique par excellence», estime-t-il.
Noureddine Taboubi est également revenu sur les législatives du 17 décembre, estimant que les chiffres présentés par l’Isie, notamment le taux de participation historique de 11,22%, démontrent que celles-ci manquent de crédibilité et de légitimité, tout en déplorant que le président de la république n’ait pas pris de recul pour réfléchir et mener des révisions, après que 90 % des Tunisiens aient boycotté ce rendez-vous électoral : «Il aurait du lancer un dialogue national afin de penser à des alternatives au système défaillant», a encore déploré le SG de la centrale syndicale.
Y. N.
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